L’information est en un sens, un dieu moderne. En effet, celle-ci est omniprésente et donc touche tous les domaines. Son universalité fait d’elle un outil ayant grandement aidé l’humanité dans sa quête de survie et aujourd’hui d’expansion autant locale qu’extra-terrestre. Aussi présente dans l’ère de mégadonnées que dans notre identité, l’analyse et la compréhension de celle-ci devient progressivement plus critique chaque année. Dans le but de vulgariser son implication dans le fonctionnement de notre société moderne et dans la construction même de notre identité, le texte suivant décrira le rôle que joue l’information dans l’ère des mégadonnées.
L’ère des mégadonnées
Pour commencer, nous vivons aujourd’hui dans l’ère des mégadonnées. En effet, l’invention d’internet en lien avec l’informatisation de plusieurs processus autrefois manuels sont les principaux responsables de la circulation grandissante d’information sur le net. Afin de classifier ce qui est considéré comme une mégadonnée et ce qui ne l’est pas, il faut utiliser les « 3 V » :
- Le volume :
Premièrement, pour que des données soit considérées comme des mégadonnées, il faut premièrement que leur quantité soit trop grande pour être une simple quantité de données. On peut prendre en exemple la quantité moyenne d’information sur internet chaque minute, chaque jour. Cette quantité d’information ne pourrait être analysée avec des moyens traditionnels. Elle peut et est en ce moment exploitée par des moyens plus récents tels que la nouvelle profession d’ingénieurs informatiques créant des algorithmes capables d’extraire l’information pertinente du reste et d’en déduire des tendances.
- La vélocité :
Deuxièmement, pour considérer des données en tant que mégadonnées, il faut regarder la vitesse à laquelle celles-ci sont générées et analysées. En moyenne, nous générons chacun plusieurs mégabytes de données chaque jour et ce nombre ne cesse d’augmenter au fil des années. Passées une certaine vélocité, des données peuvent être considérées comme mégadonnées.
(https://bit.ly/3usT9oG)
- La variété :
La variété est pour sa part les différents types d’information et les liens et corrélations possibles entre ceux-ci. Il existe 4 de ces types qui sont les informations structurées, semi-structurées, quasi-structurées et non-structurées :
- Informations structurées : Ce sont des informations organisées selon un format, une structure et/ou un modèle comme par exemple une base de données.
- Informations semi-structurées : Ce sont des données telles que des fichiers textes ayant une structure apparente telle que des fichier xml ou des fichier json.
- Informations quasi-structurées : Des données telles que des données textuelles contenant les mouvements de sourie et les pages visitées d’un utilisateur sur un site web donné.
- Informations non-structurées : Ce sont des données telles que des vidéo, images et etc. qui n’ont aucune structure apparente.
Il reste important de mentionner que les « 3 V » ne sont pas les seuls applicables et qu’il n’existe pas de consensus sur les critères supplémentaires aux trois présentés précédemment. On pourrait donc y ajouter, entre autres, la véracité et la valeur.
L’intérêt corporatif des mégadonnées
Pour continuer, nous connaissons tous Facebook : ce géant de l’information dominant les réseaux sociaux depuis maintenant plus de 15 ans. Certaines études suggèrent que le succès non seulement de Facebook mais de toutes les compagnies utilisant et prônant l’utilisation des mégadonnées et de l’analytique ont au moins deux fois plus de chances de réussir à s’immiscer au top de leur marché respectif[1]. La reconnaissance du super pouvoir des mégadonnées en tant qu’informations stratégiques permettent aux compagnies de mieux gérer les décisions internes en analysant les tendances et les performances ayant donc une meilleure perspective des points à améliorer. Il existe, naturellement, un revers au potentiel que les mégadonnées peuvent apporter aux compagnies. En effet, de plusieurs manières, celles-ci peuvent être soit mésinterprétées ou mal analysées. De fausses corrélations peuvent souvent émerger hors d’analyse fallacieuse de mégadonnées ce qui peut, contrairement aux aspects positifs présentés précédemment, ralentir le progrès technologique, social et économique des compagnies les utilisant. Les mégadonnées ne sont donc pas importantes seules en soit. L’analytique les décortiquant est un aspect aussi crucial du succès moderne des compagnies d’aujourd’hui.
Pour conclure, les mégadonnées sont encore un aspect sous-recherché des technologies modernes. En raison de la montée de son influx plus grand que notre capacité à analyser celle-ci adéquatement, il n’est pas surprenant que certaines compagnies peinent encore à implémenter de manière viable celle-ci. Dans l’optique où l’information prends du plus en plus de place dans nos vies, les corporations ont un énorme intérêt à maîtriser celles-ci afin de mieux cibler leur public et les tendances internes et des marchés potentiels. Nous risquons tous et chacun d’entendre de plus en plus ce terme qui définit, plus que jamais, maintenant une partie de notre réalité quotidienne.
Références
- PADBERG, Mark. Université Twente, Pays-Bas. Big Data and Business Intelligence: a data-driven strategy for e-commerce organizations in the hotel industry, URL: pdf (utwente.nl).
- ALI, ABID, Ayoub. Medium. The big data era. URL: The Big Data Era. Just a few years ago the terms Big Data… | by AyoubAliAbid | The Startup | Medium.
- COOS, Andrada. Endpoint Protector. Data Protection in Canada: All you need to know about PIPEDA. URL: Data Protection in Canada: All You Need to Know about PIPEDA | Endpoint Protector.